Monica Kirya est une avocate ougandaise spécialiste des affaires de corruption, particulièrement dans le secteur de la santé, et conseillère principale du centre de ressources anticorruption U4 basé à Bergen, en Norvège. Elle étudie les risques de détournement de fonds publics en Afrique.
Roobens Fils, né à Paris, s’est passionné au fil du temps pour le voyage et la découverte de cultures différentes. Son blog « Been around the globe » et son livre « Être Noir et voyager » l’ont conduit à créer sa propre agence de voyages consacrée au tourisme en Afrique. Cette expérience lui a permis d’atteindre son objectif : conseiller les voyageurs noirs autour du monde.
Trois jeunes femmes du quartier de Mpaka à Pointe-Noire au Congo, ont réussi à s'émanciper de leur condition sociale grâce au kick-boxing. Grâce à leur détermination exemplaire, elles brisent les stéréotypes de genre et ouvrent la voie à d'autres femmes.
Esther Kariuki, responsable de l’agro-industrie à la Co-operative Bank of Kenya, vient de remporter le prestigieux prix du Banquier africain de l’année. Cette avocate défendant la cause des agriculteurs et partisane de l’autonomie des femmes dans ce secteur y apporte par ailleurs son expertise pour convertir les exploitations agricoles en entreprises rentables.
Les soins des peaux noires et métissées et des cheveux texturés occupent une part importante du marché des cosmétiques. Pour répondre aux besoins des consommatrices à la recherche de produits plus sains, quelques marques inclusives tentent de tirer leur épingle du jeu.
Lancinet Kémoko Sidibé est un entrepreneur et chef d’entreprise guinéen qui a créé son industrie de beurre de karité et de savon noir au Maroc en 2012. Il vend aujourd’hui ses produits dans 15 pays à travers le monde. Grâce à cette unité de transformation de produits cosmétiques à Casablanca, il a pu s’investir activement sur le plan social pour venir en aide à des Africains souffrant de leur condition d’immigrés. Depuis sa création, une centaine de jeunes ont pu trouver de l’emploi. Vers la fin des années 2000, le Maroc est devenu l’une des premières destinations du continent pour les investissements directs étrangers et, selon l’Indice mondial de l’entrepreneuriat, il occupe la troisième place à l’échelle de la région Moyen-Orient – Afrique du Nord.
À Aboisso, capitale du Sud-Comoé en Côte d’Ivoire, se trouve l’un des réseaux routiers les plus fréquentés par les conducteurs qui veulent se rendre au Ghana, au Togo, au Bénin ou au Nigeria. Cette région enregistre un des taux des accidents de la circulation les plus élevés de la Côte d’Ivoire, avec 1 200 morts et plus de 21 000 blessés estimés par an. Pour sensibiliser la population à la sécurité routière, le gouvernement ivoirien a mis en place le permis à points ainsi que de multiples contrôles. Le permis de conduire est constitué d’un capital de 12 points. En cas d’infraction au Code de la route, un retrait de point(s) est effectué. Plus celle-ci est grave, plus le nombre de points retirés est important.
Sadibou Marong est un journaliste sénégalais qui occupe le poste de directeur Afrique de l’Ouest de Reporters sans frontières (RSF), basé à Dakar. L’organisation RSF à Dakar travaille pour la défense et la formation de journalistes, mais également pour renforcer le réseau de correspondants et de partenaires locaux, principalement au Sénégal, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo. Sadibou Marong nous parle, entre autres, des injustices subies par des journalistes en Afrique, des obstacles auxquels fait face la liberté de la presse et de l’évolution du journalisme dans le continent.
Née au nord du Cameroun, Djaïli Amadou Amal est une écrivaine, militante et féministe qui n’a pas hésité à fuir deux mariages, dont un forcé, pour vivre de sa passion de l’écriture et défendre les droits des femmes. Grâce à son roman « Les impatientes », elle a été la première Africaine finaliste du prix Goncourt des lycéens 2020 en France. Dans ce roman, elle a puisé son inspiration dans la condition des femmes auxquelles on demande le jour de leur mariage d’être patientes. Ce roman est aujourd’hui couronné dans le monde entier et même au programme de terminale des lycées camerounais. Lors de cet entretien, elle nous parle de son association et de sa conception du féminisme pour le progrès des femmes en Afrique.
