Nous vous emmenons sur la perle de l'Afrique de l'Est à la découverte d'une explosion artistique. À Kigali, où la peinture contemporaine, portée par des artistes passionnés comme Pacifique Niyonsenga, transcende les frontières.
Membre du centre d’art contemporain, les Ateliers Sahm de Brazzaville, Alegra Nicka est une jeune femme à la fois réservée et volontaire qui s’est emparée avec passion de la culture et de l’art depuis son enfance au Congo. Artiste pluridisciplinaire, elle fait presque tout : danser, chanter, jouer la comédie, enchaîner les performances, dessiner, peindre et créer des designs.
Togo All Stars est un groupe réunissant 10 musiciens qui puise son inspiration dans divers styles, dont celui des percussions vaudous d’Afrique de l’Ouest. Depuis quelques années, son succès est grandissant sur la scène européenne. Il a su captiver par ses rythmiques dansantes et ses compositions qui abordent des thèmes universels.
C'est une histoire d'amour qui remonte aux années 1950, lorsque les Africains commencent à s'intéresser au cinéma d'animation. Mais ce n'est que dans les années 2000 que des cinéastes comme le Nigérian Adamu Waziri améliore la qualité des productions avec le premier long-métrage d'animation africain "Bino and Fino".
Au Cameroun, le Ndop était un tissu traditionnellement réservé aux rois et aux nobles. Ces derniers temps, il a perdu de sa valeur à cause des imitations de basse gamme. L’association Sauvons le Ndop incite les jeunes à travailler avec des artisans qualifiés, afin de lui redonner sa place de tissu sacré et de préserver les traditions africaines.
Rabby Slo est un chanteur, compositeur, interprète, producteur et entrepreneur béninois, fondateur de l’AfroTchink, un style inspiré des rythmes traditionnels du Bénin qui trouve ses origines dans le Tchinkounmè.
Serge Noukoué est un Franco-Béninois, directeur exécutif et cofondateur du festival NollywoodWeek, qui est devenu la référence du cinéma nigérian en France et en Europe. Il occupe actuellement le poste d’attaché culturel cinéma et médias à l’ambassade de France au Kenya. Grâce à son engagement et à sa vision, il joue un rôle essentiel dans la mise en valeur du cinéma nigérian et la création de liens durables entre les industries cinématographiques africaines et françaises. Passionné par le cinéma africain, il s’est fixé pour objectif de changer l’image du septième art sur le continent, en accordant une place de choix à l’industrie cinématographique nigériane, reconnue pour sa grande productivité.
Né à Lagos au début des années 90, Nollywood est devenu la deuxième plus grande industrie cinématographique au monde, produisant près de 2 500 films par an. Elle s’est imposée comme une force économique majeure en Afrique, et son influence se répand très largement. Cette année, la célébration du 10e anniversaire de Nollywood a eu lieu à Paris, marquant le début d’une nouvelle ère d’excellence cinématographique. Au cours des quinze dernières années, la qualité de Nollywood s’est améliorée de manière remarquable, grâce à des ressources accrues, de meilleures valeurs de production et des performances exceptionnelles.
Mabinuori Kayode Idowu, ami proche et manager de Fela Kuti au début de sa carrière, nous parle de l’exposition basée sur son livre, qui n’a pas encore été publié, « Fela phenomenal Legacy ». Elle se tient en ce moment à la Philharmonie de Paris et retrace la vie artistique du musicien. Lors de cet entretien, Mabinuori Kayode Idowu évoque l’afro-musique, la naissance de l’afro-beat, le colonialisme en Afrique, l’album « Gentleman » et sa pochette, le célèbre club Shrine à Lagos, la République de Kalakuta et la France comme terre d’accueil.
