Comment briser le lien entre l’exploitation minière et le financement des conflits, comme l’exige le règlement européen des 3TG ? Découvrez ce qu’en pensent les experts africains dans ce reportage par Sayon Kourouma.
Depuis 2019, plusieurs pays de la CEDEAO ont adopté un système interconnecté, SIGMAT, visant à faciliter le transport des marchandises tout en luttant contre la fraude. L'année dernière, le Ghana, le Sénégal, la Guinée et le Mali l'ont rejoint, après le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Niger et le Togo. Le principal défi consiste désormais à sensibiliser les autres régions d'Afrique. En République démocratique du Congo (RDC), les autorités luttent activement contre la fraude. Daniel Michombero, notre correspondant, s'est rendu dans le Nord-Kivu, une région qui contribue fortement au budget de l'État, pour interroger les acteurs économiques.
Abderrahmane Berthé, secrétaire général de l'AFRAA (Association des compagnies aériennes africaines), nous a expliqué la situation du secteur aérien africain. Il a souligné l'objectif ambitieux d'établir un marché unifié du transport aérien africain (SAATM) et a mis en évidence les défis importants auxquels l'industrie est confrontée. Quels avantages ce marché unifié offrira-t-il aux compagnies aériennes et, surtout, à leurs passagers ?
La conférence internationale du cacao, tenue à Bruxelles du 21 au 24 avril 2024, s'est déroulée dans un contexte complexe marqué par un déficit de production majeur causé par des conditions climatiques défavorables et la propagation de la pourriture brune des cacaoyers. La forte demande des industriels du chocolat a entraîné une hausse des cours des contrats à terme. Pour l'Afrique, qui représente 50% du marché mondial grâce à des producteurs clés comme la Côte d'Ivoire et le Ghana, cette situation offre à la fois des défis et des opportunités.
Saibu Olufemi Muibi, professeur d'économie à l'université de Lagos, parle de l'économie et de la façon dont le Nigeria persiste dans ses réformes.
La Conférence mondiale du cacao s’est conclue à Bruxelles sur un constat unanime : la nécessité d’améliorer les revenus des planteurs et une meilleure prise en compte des coûts environnementaux et sociaux du secteur, alors même qu’il traverse une crise inédite.
Inspiré par les enseignements et les défis rencontrés par son père dans le monde des affaires, Mossadeck Bally a tracé son propre chemin vers l'entrepreneuriat. Avec une vision audacieuse et une détermination sans faille, il fonde le groupe Azalaï Hôtel, bâtissant ainsi un empire hôtelier qui s'étend désormais à travers l'Afrique de l'Ouest.
